LE blog sur la Qualité dans les Services...

vendredi, août 10, 2007

Publicité, quand tu nous tiens...

La publicité, c'est un peu comme la langue d'Esope: la meilleure et la pire des choses. Durant ces 10 dernières années, le décalage entre publicité d'une part et réalité de l'autre est passé en croissance arithmétique (bientôt géométrique).

Bien sûr, les paragons de ces abus sont certainement à trouver parmi les secteurs dits "de nouvelles technologies". L'apogée de ces mensonges en est probablement le fameux "plug & play" que tout vendeur de matériel informatique serine insidieusement dans l'oreille de la pauvre brebis consommateur. Jamais - je pèse mes mots - jamais au grand jamais, cela n'a fonctionné pour moi. Au point de voir ce slogan devenir lentement mais sûrement: "plug & pray".

Et les services n'échappent pas à la règle... On vous vante constamment des choses qui n'existent pas. Ou si peu. Mais pourquoi ? Les "techniciens" de ces sociétés de service se font-ils donc déborder par les "commerciaux", toujours soucieux d'aller un peu plus loin ? Ces mêmes commerciaux ne s'intéressent-ils qu'au 1er achat et se préoccupent-ils si peu des intentions de ré-achat ? Car une fois échaudés, les clients y regardent à 2 fois.

L'exemple le plus frappant ces temps-ci touche naturellement les opérateurs de téléphonie. A quoi cela sert-il de proposer des navigations Internet sur un téléphone mobile, alors qu'on a déjà du mal à tenir une simple conversation de 10 mn sans interruption ou parasites ?

La majorité des rares engagements "satisfait ou remboursé" comprennent une telle litanie de conditions à respecter et de preuves à apporter pour en bénéficier qu'elles paraissent presque impossibles à combiner.

Quant au domaine du tourisme, il gagne chaque année nombre de palmes grâce à un décalage étonnant entre les promesses et la réalité de terrain...

Mon avis: il est regrettable que la Répression des Fraudes soit aussi peu proactive et aussi conciliante pour avoir la moindre efficacité et donc regrettable qu'il faille se reposer sur des associations de consommateurs qui ont de ce fait tendance à en faire un peu trop. Inutile non plus de compter sur la BVP, qui n'est qu'un label volontaire. Les certifications de produits et de services peuvent partiellement répondre à ce problème. Partiellement seulement, sinon, d'où viendrait ce fossé croissant ?

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